Veillée du souvenir le 25 août à Schirmeck, pour commémorer les 70 ans des décrets sur l'incoporation de force. Les Malgrés-Nous et leurs proches, mais aussi toute personne qui le souhaitait, pouvait venir, allumer une lanterne symbolique et participer à ce moment de recueillement et de mémoire.
Il y a 70 ans, les Gauleiter Wagner et Bürckel instauraient le service militaire obligatoire pour les Français d’Alsace et de Moselle annexés illégalement au IIIe Reich national-socialiste. Leur prétexte : faire participer ces « Allemands » à la « victoire finale » afin qu’ils en profitent de plein droit. D’abord réticent, Adolf Hitler fini par céder et à accepter l’incorporation de ces Beutedeutsche (« Allemands prise de guerre »). Cette décision va amener la mobilisation d’environ 130.000 Alsaciens-Mosellans dans les rangs de la Wehrmacht et des Waffen-SS. Environ 40.000 d’entre eux ne reviendront pas, laissant, pour les plus âgés d’entre eux, des veuves et des orphelins livrés à eux-mêmes.
Un «Mur des noms» pour les 52.000 victimes du nazisme en Alsace-Moselle
La région Grand Est va faire ériger d’ici à l’automne à Schirmeck un mur sur lequel seront gravés les noms des quelque 52.000 Alsaciens et Mosellans, civils ou militaires, morts pendant la Seconde Guerre mondiale, a annoncé lundi son président Philippe Richert (LR).
Ce «Mur des noms», qui coûtera 1,2 millions d’euros entièrement financés par le conseil régional, rendra hommage à toutes les victimes locales du nazisme, quelles que soient les circonstances de leur mort.
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