Premières montres

Les montres fascinent et elles sont l‘image de marque de la Suisse. L’exposition «WATCH THIS!» remonte aux débuts de la fabrication des montres sur le sol suisse actuel et en présente une des plus importantes collections nationales  – celle du Musée Historique de Bâle.
Les premiers pas du développement des montres en Suisse sont favorisés par des événements historiques en France au XVIe siècle. L'élite des artisans et, parmi eux, nombre d'orfèvres et d'horlogers, sont poursuivis en France à cause de leur foi protestante et s’enfuient vers Genève, ville indépendante à l'époque.
 L'horlogerie suisse s'est développée dans l'Arc jurassien de Genève à Schaffhouse au XVIIe siècle, par l'émigration d' un grand nombre d'artisans protestants, suite à la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Ils y trouvèrent un environnement paisible et une main-d'œuvre possédant les vertus propre à l'horlogerie : minutie, patience, persévérance, « cœur à l'ouvrage », droiture et une religion réformée prépondérante propre à la recherche technique et au commerce.


 
Elles sont petites, élégantes, de couleurs vives et brillent de tous leurs feux. Elles sont fabriquées avec les matériaux les plus précieux. Leur mécanisme intérieur témoigne des techniques les plus raffinées de l'horlogerie, et leur apparence d’un talent artisanal exceptionnel.












Jean Calvin, installé à Genève en 1536, interdit aux habitants, au nom de la morale protestante, de porter des bijoux, accessoires de séduction superflus. Les joailliers genevois, profitant du savoir-faire de ces huguenots, se reconvertissent dans l'horlogerie et incrustent les montres de pierres précieuses. Ces montres échappent à la notion de bijou de Calvin et dès lors peut se développer l'horlogerie de luxe.









Pas de pierre précieuse sur celle-ci mais elle me dit qu'il est l'heure d'y aller !

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