Kinkaku-ji




Après le jardin zen, départ pour Kinkaku-ji.

Comme partout, les distributeurs s'alignent en rang serré (toujours propres et intacts).


Le fameux Kinkaku-ji, également connu comme le "pavillon d'or", se trouve au nord-ouest de la ville, pas très éloigné du Ryoan-ji. C'est l'un des temples bouddhistes les plus visités à Kyoto. Et pour cause, sa majestueuse construction principale est... un pavillon recouvert de feuilles d'or.


Bon, je n'ai pas réussi à trier les photos, donc il y a un peu de répétition...

Construite en 794 sur le modèle des capitales de la Chine ancienne, Kyoto a été la capitale impériale du Japon depuis sa fondation jusqu'au milieu du XIXe siècle. En tant que foyer de la culture japonaise depuis plus de mille ans, Kyoto retrace le développement de l'architecture japonaise en bois, notamment l'architecture religieuse, et l'art des jardins japonais qui a influencé la conception des jardins dans le monde entier.
La plupart des 198 bâtiments et des douze jardins qui constituent les dix sept éléments du bien ont été construits ou conçus entre le Xe et le XVIIe siècles.
Tous les dix-sept éléments du bien inscrit sont des établissements religieux, sauf le château de Nijo-jo. En tout ils couvrent une superficie totale de 1.056 hectares et sont entourés d'une zone tampon de 3.579 hectares.
Dans les années 1220, le site abrite la villa Kitayamadai de Saionji Kintsune (1171-1244, chef du clan Saionji qui fait partie d'une branche des Fujiwara) ainsi que le temple Saionji, inauguré en 1224. Après le déclin des Saionji, la villa et le temple ne sont plus entretenus ; seule une mare demeure de cette époque.
Yoshimitsu (1358-1408), le 3e des shoguns Ashikaga, abdique en 1394 pour laisser la place à son fils Yoshimochi. Trois ans plus tard, en 1397, il achète le site au clan Saionji et commence à y construire une nouvelle villa, Kitayamaden, en faisant de son mieux pour en faire un lieu exceptionnel, destiné à accueillir plusieurs reliques bouddhistes. Il y réside jusqu'à sa mort. Après sa mort et conformément à ses volontés, son fils Yochimochi en fait un temple Zen de l'école Rinzai.
Le temple a été incendié plusieurs fois pendant la guerre d'Ōnin (1467-1477) et seul le pavillon d'or a survécu. Le jardin a cependant gardé son aspect de l'époque.
Le 2 juillet 1950, le Pavillon d'or a été entièrement incendié, par un moine mentalement déficient ; cet événement est au centre du roman de Yukio MishimaLe Pavillon d'or. Le bâtiment actuel, reconstruit à l'identique, date de 1955.
En 1987, il est rénové et reçoit une nouvelle couche, cinq fois plus épaisse, de feuilles d'or. Il semblerait que la nouvelle couche de feuilles d'or auraient été enduite d'un vernis-laque à base d'urushiol (l'huile produite par le sumac vénéneux) pour ainsi préserver la couche d'or contre les intempéries. Cette laque était utilisée autrefois pour protéger différentes choses utilisées par l'homme, comme les armes, œuvres d'art, objets ménager et même les meubles.


En 1994, le Pavillon d'or est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le pavillon d'or (金閣kinkaku?), situé dans son jardin a rendu le temple célèbre. Le bâtiment est entièrement recouvert d'or pur, à l'exception du rez-de-chaussée. Il sert de shariden, contenant des reliques de Bouddha.
D'un point de vue architectural, c'est un bâtiment harmonieux et élégant qui regroupe trois types d'architecture différents :
  • le rez-de-chaussée (Hō-sui-in) est de style Shinden-zukuri, le style des palais de l'époque Heian.
  • Le premier étage (Chō-on-dō) suit le style Buke-zukuri des maisons de samouraï.
  • Le deuxième étage (Kukkyō-chō) est de style Karayō, celui des temples Zen.
















Au sommet du toit couvert de bardeaux se trouve la sculpture d'un fenghuang doré, ou « phoenix chinois » (鳳凰hōō?).

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